12.4.12

AH, BOLOGNA !



Quelques images de mon court séjour à Bologne, les 24h les plus denses que j'ai vécues depuis un long moment, et qui ont été pleines d'énergie, d'émotion, de sourires et de bonnes charcuteries (insérer un petit clin d'oeil ici, svp, mais c'est vrai, j'ai très-très-très bien mangé aussi) !


Nous arrivions en retard pour la remise des prix, courant comme des guépards, sous le poids d'une longue journée, des bagages, des manteaux... Et entendions une belle voix qui dit :

...Drôle d'oiseau, les Éditions MeMo... 

en même temps que nous traversions le portail de la (très belle) salle !

Les gens se retournent. Rigolade générale.

Nous avions du mal à savoir quoi et comment faire, mais les gens nous aidaient comme ils pouvaient à trouver nos places et le chemin vers les gens du comité et leurs gentils sourires, le prix qu'ils nous tendaient...

Quant à moi, je n'arrivais pas à me débarrasser de mon sourire : un mélange de gêne, de soulagement et, bien sûr, de joie.

En tout cas, si on avait essayé, on n'aurait pas pu faire plus le contraire de mon petit oiseau, au niveau de la visibilité. Yikes! 

Après, c'étaient des photos, une belle balade nocturne, un apéro sous les arcades, un bon dîner tardif...


Et le lendemain, c'était une balade insolite à Bologne, puis le long voyage de retour à Strasbourg.


Mon seul vrai - vrai - regret, c'est que je n'ai pas pu remercier les gens du comité, leur serrer la main. Mais surtout la main d'Antonio Faeti*, qui était présent, lui aussi. Ceci dit, mon mari m'a promis qu'on retournerait pour un séjour à Bologne dans l'année à venir. J'espère, donc, pouvoir rattraper ce moment manqué très bientôt.

En tout cas, je le remercie publiquement pour une première fois, sur cette page - ainsi que Julie Danielson et Raymond Stoffel. Leurs mots, l'explication de leurs choix pour le prix, vont me servir d'inspiration pour le reste de ma vie. Alors :

GRAZIE MILLE - et mille fois encore !

Et aussi à toute l'équipe des Éditions MeMo. Vous êtes vraiment formidables !

À bientôt, j'espère, d'une manière ou d'une autre...

* Je lui composais une lettre dans ma tête l'autre jour, en partant avec le train pour un joli festival du livre jeunesse à Angoulême. Puis j'ouvrais un livre de mon héros, Gianni Rodari : La grammaire de l'imagination. Je tournais la page, et je lisais: "La seconde remarque est un souvenir personnel. Chez Antonio Faeti..." J'ai failli rigoler à voix-haute. C'était trop bien comme coïncidence.